Muriel Roche, née en 1968, vit dans la vallée de la Drôme et travaille en médiathèque. Elle a publié un roman, Fusil, aux éditions Parole en 2020, et tient un blog, Le grand saut de hasard,
où elle poste régulièrement « textes / images / poésie suspendue ».
Elle vient de créer une maison de microédition, Le ventre de la machine
éditions, dont les deux premiers ouvrages, de fragments poétiques,
paraissent en juillet 2022.
.........................
Ma peau de filles
éditions Isabelle Sauvage, 2022
Muriel Roche dans ce court texte touche au plus près ce qui se passe dans la peau d’une enfant qui comprend qu’il y a « d’un côté la fille et de l’autre le garçon […], ce que je perds et ce qui s’éloigne ». Les phrases, vives et épurées, sans apprêt, sans majuscule, quelques virgules et surtout des points d’interrogation — pas de point — s’enchaînent en interpellant le lecteur (« tu vois… ? » / « alors tu vois… ») et dessinent quelques tableaux qui donnent avec une grande justesse le tourment des sentiments, des sensations.
Muriel Roche dans ce
court texte touche au plus près ce qui se passe dans la peau d’une
enfant qui comprend qu’il y a « d’un côté la fille et de l’autre le
garçon […], ce que je perds et ce qui s’éloigne ». Les phrases, vives et
épurées, sans apprêt, sans majuscule, quelques virgules et surtout des
points d’interrogation — pas de point — s’enchaînent en interpellant le
lecteur (« tu vois… ? » / « alors tu vois… ») et dessinent quelques
tableaux qui donnent avec une grande justesse le tourment des
sentiments, des sensations.
Muriel Roche dans ce
court texte touche au plus près ce qui se passe dans la peau d’une
enfant qui comprend qu’il y a « d’un côté la fille et de l’autre le
garçon […], ce que je perds et ce qui s’éloigne ». Les phrases, vives et
épurées, sans apprêt, sans majuscule, quelques virgules et surtout des
points d’interrogation — pas de point — s’enchaînent en interpellant le
lecteur (« tu vois… ? » / « alors tu vois… ») et dessinent quelques
tableaux qui donnent avec une grande justesse le tourment des
sentiments, des sensations.
Muriel Roche dans ce
court texte touche au plus près ce qui se passe dans la peau d’une
enfant qui comprend qu’il y a « d’un côté la fille et de l’autre le
garçon […], ce que je perds et ce qui s’éloigne ». Les phrases, vives et
épurées, sans apprêt, sans majuscule, quelques virgules et surtout des
points d’interrogation — pas de point — s’enchaînent en interpellant le
lecteur (« tu vois… ? » / « alors tu vois… ») et dessinent quelques
tableaux qui donnent avec une grande justesse le tourment des
sentiments, des sensations.
Muriel Roche dans ce
court texte touche au plus près ce qui se passe dans la peau d’une
enfant qui comprend qu’il y a « d’un côté la fille et de l’autre le
garçon […], ce que je perds et ce qui s’éloigne ». Les phrases, vives et
épurées, sans apprêt, sans majuscule, quelques virgules et surtout des
points d’interrogation — pas de point — s’enchaînent en interpellant le
lecteur (« tu vois… ? » / « alors tu vois… ») et dessinent quelques
tableaux qui donnent avec une grande justesse le tourment des
sentiments, des sensations.
Muriel Roche dans ce
court texte touche au plus près ce qui se passe dans la peau d’une
enfant qui comprend qu’il y a « d’un côté la fille et de l’autre le
garçon […], ce que je perds et ce qui s’éloigne ». Les phrases, vives et
épurées, sans apprêt, sans majuscule, quelques virgules et surtout des
points d’interrogation — pas de point — s’enchaînent en interpellant le
lecteur (« tu vois… ? » / « alors tu vois… ») et dessinent quelques
tableaux qui donnent avec une grande justesse le tourment des
sentiments, des sensations
Fusil
éditions Parole, 2020
« Ta figure ronde comme la lune s’est emparée de l’or qui transparaît sur sa surface et que personne n’est encore allé chercher. La lune brille parce qu’elle a l’or. Le soleil n’a rien à voir dans cette histoire. Et tes yeux aussi, ils ont pris l’or. Ça me fascine et ça me bouleverse, car je ne croyais pas que c’était possible. »
Lui, c’est Sam, à peine 20 ans. Il est retourné dans la maison de son grand-père et y vit depuis presque un an, seul. Sam est devenu un chasseur malgré lui, gagné par l’ennui et la solitude sur une terre où les fusils attendent au-dessus des armoires. L’autre, c’est Nell. Tout juste installée dans la forêt avec son camion et son chien, la jeune femme attend d’autres saisonniers, ses amis, fous, libres, sauvages. Sam la guette … le coeur en éveil.
À l’arrivée des « débarqués », les esprits s’échauffent du côté des chasseurs, les vrais. On craint pour les bêtes, on refuse le désordre, l’étrangeté. Les chiens et les armes sont rassemblés. Combien de champs de bataille Nell et Sam devront-ils traverser pour enfin se rencontrer ?
Pour aller plus loin :
Cela se passe aujourd’hui. C’est une histoire de traque où le gibier peut être Animal ou Homme. C’est l’histoire de Nell, une jeune femme devenue sentinelle pour rassembler, de Sam, tout jeune aussi, qui aura le courage de ne pas fuir. On suit les traces à ses côtés. Les fusils claquent dans la forêt, l’automne flamboie et se laisse surprendre par l’hiver. Le temps s’écoule, en mouvement avec la nature, le jour et la nuit, mais la traque maintient un rythme haletant. C’est là la grande force de l’écriture de Muriel Roche, à la fois poétique et précise, très précise. Un « petit » roman construit comme un grand. Un livre qu’on ne lâche pas, sans pouvoir deviner où le récit va nous mener, qui nous tient en haleine et nous contient dans son propre rythme.
Cela raconte une rencontre qui aura lieu finalement, au croisement de deux mondes qui s’affrontent. Dans la douceur retrouvée.
Cela raconte une rencontre qui aura lieu finalement, au croisement de deux mondes qui s’affrontent. Dans la douceur retrouvée.
Les élégantes
éditions Droséra, 2017
Il s’agit d’un travail en collaboration
avec l'artiste Claude Ballaré.
avec l'artiste Claude Ballaré.
Dans le premier livre, 36 choses ..., des collages ont été réalisés par Claude Ballaré à partir de mes textes poétiques. Dans le second, Les élégantes, j’ai imaginé plusieurs récits à partir de ses collages.