certains soirs où je ne sais que faire
des lumières criantes du stade sur l’autre rive
alors que partout l'obscurité gagne
et de ces milliers de feuilles tombées dans l’oubli
comme des voix que l'automne aurait fait taire
je me transforme en géant Totoro sous son parapluie
qui d’un rebond arrache un sourire à la nuit