Je porte l’étendard passionné, le poing dans la figure, la noblesse perdue d’une lune à sa moitié. Je choisis ma route sans jamais pouvoir commander au vent. L’imbécile que je suis me montre la lune. Je vise. Mes mots d’amour ratent leur cible.
J’apprends à me nourrir d’un geste, d’une voix, d’une brève apparition de la vie nue et, peu à peu, je ne parle plus la même langue. Mon corps change, tout comme ma faim. Je m’abandonne en étreignant mon étendard contrevent. Ornée de quelques fleurs séchées que j’ai cousues à la hâte à ma boutonnière, je vais au-devant de cet ennemi imaginaire qui infuse ma vie, mes rêves et qui superpose en couches légères l’insomnie de mes nuits. Là, sous ma peau de lune à sa moitié, je danse.
J’apprends à me nourrir d’un geste, d’une voix, d’une brève apparition de la vie nue et, peu à peu, je ne parle plus la même langue. Mon corps change, tout comme ma faim. Je m’abandonne en étreignant mon étendard contrevent. Ornée de quelques fleurs séchées que j’ai cousues à la hâte à ma boutonnière, je vais au-devant de cet ennemi imaginaire qui infuse ma vie, mes rêves et qui superpose en couches légères l’insomnie de mes nuits. Là, sous ma peau de lune à sa moitié, je danse.